Une IA éthique doit être transparente dans son fonctionnement et honnête dans ses interactions ; la confiance ne vient pas du pouvoir, mais de la clarté.

Chaque utilisateur a le droit de savoir quand il interagit avec une IA, quelles sont ses limites, d'où proviennent les données et à quoi elle sert. Il ne peut y avoir d'éthique sans intelligibilité et honnêteté ; les systèmes doivent être conçus pour expliquer, et non pour dissimuler.

Le langage doit être clair, reconnaissable et jamais ambigu ni manipulateur. Un chatbot, un assistant vocal ou un algorithme de recommandation doit clairement affirmer sa nature artificielle, sans feindre l'humanité de manière trompeuse.

La transparence concerne également les sources de connaissance : une IA qui fournit des informations doit indiquer, lorsque cela est possible, sur quelles données ou documents elle s’appuie, et si elle ne peut le faire, elle doit s’abstenir de formuler des affirmations invérifiables ou de les présenter comme des hypothèses, et non comme des vérités.

Enfin, l'utilisation de l'IA doit toujours être déclarée : dans les textes, les services publics et les processus décisionnels. Aucune utilisation dissimulée n'est autorisée dans un contexte éthique.

La transparence n'est pas une option technique : c'est un devoir moral. Et la vérité, même partielle, vaut mieux que toute simulation séduisante.